Parenthèse
Malie Berton-Daubiné
Cette parenthèse en fin de journée c’est un moment qui n’appartient qu’à vous, presque un cadeau, un temps en suspens sans compte à rendre ni responsabilité à endosser. C’est un écart, encore plus tangible en hiver quand la nuit résume le paysage à une succession d’aplats au noir contre un ciel à peine moins obscur, quand dehors, juste derrière la portière, le froid vrille l’air et pétrifie les champs. Mais vous, vous êtes au chaud. La voiture glisse, enfile les courbes de la nationale à quatre voies et comme vous avez mis le régulateur de vitesse vous avez juste à vous préoccuper de votre trajectoire. C’est facile d’ailleurs, à cette heure-là, il n’y a plus de bouchon, presque personne sur la route entre vous et votre destination.
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Malie Berton-Daubiné
Cette parenthèse en fin de journée c’est un moment qui n’appartient qu’à vous, presque un cadeau, un temps en suspens sans compte à rendre ni responsabilité à endosser. C’est un écart, encore plus tangible en hiver quand la nuit résume le paysage à une succession d’aplats au noir contre un ciel à peine moins obscur, quand dehors, juste derrière la portière, le froid vrille l’air et pétrifie les champs. Mais vous, vous êtes au chaud. La voiture glisse, enfile les courbes de la nationale à quatre voies et comme vous avez mis le régulateur de vitesse vous avez juste à vous préoccuper de votre trajectoire. C’est facile d’ailleurs, à cette heure-là, il n’y a plus de bouchon, presque personne sur la route entre vous et votre destination.
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