Mes
« obsessions charmantes », pour reprendre un mot de Flaubert, ont
pour nom Zweig, Nerval, Huysmans, Dostoïevski ou Italo Svevo. Si j’attache une
importance considérable à l’observation et à l’analyse, j’essaie d’en mettre
une plus grande encore dans la composition et dans le style. Je tente ainsi
d’exprimer les sinistres paradoxes de notre société, le conflit d’hommes
idéalistes, hantés de rêves impuissants, avec les partisans d’une politique du
réel… Mes personnages sont placés dans des situations extrêmes, qui amènent à
s’interroger sur la notion d’identité, sur le thème de la révolte, sur la
dérive et la renaissance.
Cependant mes textes ne se bornent pas à étudier la psychologie contemporaine. Souvent ironiques, avec un certain goût pour l’imposture, mes contes et nouvelles se veulent de véritables fables poétiques. Auteur de sept romans et recueils, j’ai également publié un ouvrage historique.