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Ma parole, il y a des trésors là-d'dans

21/5/2020

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Orane Chalvet-Parent

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​Le dimanche 26 avril, après quarante-neuf jours secs comme des coups de trique, une pluie salvatrice dépoussière l’herbe et les arbres. Un rayon de soleil les fait briller. Dès lors, c’est la fiesta dans le jardin. Parmi la multitude d’oiseaux réveillés par la clarté, deux roux flamboyant se volent après, sillonnent entre arbres et arbustes, côte à côte, experts en trajectoire. Et soudain, les voilà qui volent face à face, verticalement. Comme aspirés par une colonne d’air ascendante. Jamais vu ça !

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Esther, nouvelles du confinement

30/4/2020

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Stéphane Bulot


Là, pas possible, pas d’échappatoire, il allait falloir résister. Résister, tenir, pas se défendre, parce qu’elle n’attendait que ça que je me défende, pour redoubler sa hargne. J’avais pas la force. Pas la force de combattre ; Esther, quand elle pilonne, il n’y a pas de prise, il ne faut pas la regarder, il faut laisser filer, sinon, ça cogne, ça cogne toujours plus fort. Pourtant, c’est dans ces moment-là qu’elle est la plus belle. Je ne peux pas dire pourquoi, et je ne peux pas la regarder, mais pourtant, je sais qu’elle dégage toute sa beauté, là, à ce moment précis où tu sais que la colère, elle ne va plus s’arrêter.


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En guerre

26/4/2020

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Jean-Louis Billard

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« Qui est capable de massacrer ceux qui ne se plient aux lois de tel ou tel être invisible ? Qui est capable de napalmiser et d’atomiser des populations entières ? Qui est capable de tuer des enfants qui ne sont pas blonds ? Qui est capable de faire mourir de faim ceux qui ne votent pas pour lui… ou ceux dont il se fout parce qu’ils n’ont pas la bonne couleur dans le bon pays ? Qui est capable d’exterminer les porteurs de lunettes ? Qui est capable d’inoculer du sang mortel pour des raisons financières ?
– Ben pas nous, en tous cas ! qu’on a répondu en chœur.

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Fauteuil d'orchestre

26/4/2020

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Dominique Besson


Te voici dans une salle vide, vidée de son public, privée de ses comédiens et de ses régisseurs, de ses employés et de ses ouvreuses, car un phénomène nouveau, appelé « Coronavirus » ou maladie du Covid-19 a fait son apparition et obligé à fermer jusqu’à nouvel ordre toutes les salles de spectacle, théâtres, cinémas, music-halls, musées, cafés et restaurants, avec interdiction à la population de sortir.  « Restez chez vous », tel est le nouveau slogan. « Show must go on », aux orties !

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Le jeune homme et la mort

23/4/2020

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Catherine Schmoor

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Il est figé d’angoisse sur son canapé, le sinistre message du speaker parcourt ses veines : il est porteur sain du virus. Tous les signaux concordent. Hier il a mangé sans difficulté des sardines à l’escabèche car il ne restait que ça dans le placard et il n’a rien senti. Cette perte de l’odorat lui révèle ce qu’il refuse de savoir, depuis le début : il s’est transformé sans le vouloir en bombe humaine.

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Le virus invisible

23/4/2020

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Fabrice Marzuolo


Ça me rappelle que moi aussi, le  temps que je me suis pris pour un poète, j’ai été une sorte de virus !  Je voulais être reconnu absolument, j’inondais de ma prose la moindre feuille blanche qui passait, pourtant je suis resté désespérément transparent , je tombais chaque fois dans l’oreille d’un sourd ! Ma poésie borgne ne sera  jamais la reine de ce royaume des aveugles ! Oui, ça m’a rendu bien méchant, et même frustré, amer, furieux ! Allez, j’avoue tout ! Mais cela  n’a pas duré,  ils m’ont anéanti rapidement avec un vaccin redoutable : l’éditeur. Sans lui  pas de lecteurs, fini la propagation ! Ils en sont sûrs…

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Pâques belles

22/4/2020

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Bernard Jacquot


​Je fredonnais, tout en déambulant dans le cadre d'un déplacement bref, - dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour de mon domicile, lié à l'activité physique individuelle de ma personne (à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes), mais lié en même temps à la promenade avec la personne regroupée dans mon domicile (i.e. mon épouse), ainsi qu'aux besoins de mes animaux de compagnie, un couple de pangolins mâles et probablement homosexuels.


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Confinement en Ehpad

20/4/2020

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 Louis Kervégant 

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Pour amuser Helmut, un infirmier timide du prénom de Jean-Marc faisait des blagues sans contrainte d’un public exigeant. Il se déguisait volontiers avec son masque de confinement et une charlotte pour le divertir. Mais Helmut, ayant fini pour de bon de faire l’hurluberlu, se renfrognait lorsque Jean-Marc voulait le faire participer à la fête en lui mettant un masque sur la tête. Accablés par l’ennui dans cet enfer, Helmut prenait son mal en patience, en s’accoutumant timidement aux nouvelles règles imposées par le gouvernement. Pour passer le temps, il mangeait des sucreries d’avant le confinement, là encore où on passait du bon temps… 

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Canards en confinement

20/4/2020

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Justine Coffin
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Les deux canards se décident et gravissent le chemin de pierre. Pas âme qui vive ici non plus. C’est tout de même hallucinant.
Ils décident de continuer jusqu’à ce qu’ils croisent quelqu’un qui aurait peut-être sous le coude un bout de pain à lâcher, par amitié, par tendresse.
Dans la rue Nationale, personne. Cette rue pourtant d’ordinaire noire de monde qui court dans tous les sens, cède aujourd’hui au calme plat. Les magasins sont fermés. Seule l’enseigne de la pharmacie clignote un peu plus loin. Juste de nombreuses crottes de chien énormes qui parsèment le trottoir d’ordinaire bien plus propre.

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Confinés dans un lit douillet

18/4/2020

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Alexandra Stoecklin
 
 
— Matthieu a raison. Les humains ne sortent plus. Ils restent chez eux, tous sans exception, même les plus fêtards. Je le sais, car je les observe tous les soirs. La famille dont j’occupe le vieil arbre a modifié ses habitudes. Les enfants ne jouent plus que dans le jardin. J’ai d’abord cru qu’ils étaient en vacances, mais cela dure depuis trop longtemps maintenant. Depuis peu, les parents ne se rendent plus à leur travail.

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    déconfinées

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    Rue Saint Ambroise vous propose quelques fictions autour de la phrase "Nous sommes en guerre contre un ennemi invisible."
    A vous d'imaginer la suite...




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