Oriane Petteni
Du plus loin que je me souvienne, j’ai tenu un pinceau entre les mains, arme chétive face au monde, diluant mes observations myopes dans des flaques d’aquarelles. La première était un rouge-gorge sur un piquet, à l’âge de cinq ou six ans, avec un nécessaire de la marque Van Gogh. Un jour, allez savoir pourquoi, les images n’ont plus suffit, ou plutôt elles ont émergé en tous sens, exigeant d’être traduites en langue d’homme. Je me suis exécutée. Ma première nouvelle a été écrite par la main ferme qui longe les crêtes du réel.
Des images qui attendent encore leur traduction : https://orianep.tumblr.com/
Des images qui attendent encore leur traduction : https://orianep.tumblr.com/