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Carl-Keven Korb

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J’ai tant gobé de culture que j’en suis venu à vomir de l’encre par les pores. J’ai quelque chose comme un peu plus d’une vingtaine d’années, et je ne songe pas davantage à changer le monde qu’à me pendre. Ce qui garde mon esprit vif, c’est la terreur de tomber dans l’oubli, ma fascination pour la bêtise humaine et ces miracles d’intelligence qui y font parfois contraste, et l’amour des mots, le plaisir éprouvé à les ordonner et les chambarder pour ensuite les cracher sur ce qui m’entoure. Je suis un décrocheur notoire se surprenant sans cesse de n’être capable de cohérence dans ses actes et ses aspirations. Certains y voient de la puérilité, d’autres de la marginalité —certains un peu des deux et pis encore. Moi, je ne vois pas où je m’en vais. Simplement. Alors en attendant, j’écris, parce qu’il n’y a en somme rien d’autre à faire. Je me dis que si j’écris davantage de phrases que je grille de cigarettes ce sera toujours ça de gagné. Je vis à Saguenay, au Québec. J’adore cette ville. Si vous ne connaissez pas déjà, allez sur Google et tapez Saguenay. Allez. Mais c’est mieux en vrai.

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