Léna Kervran
Comment puis-je savoir qu’il est là, ce fantôme, me direz-vous. Eh bien, je le sais. Je le sais parce que je le sais, tout d’abord – dans une certaine mesure, ces choses-là ne s’expliquent pas. Ensuite, je le sais parce que je sens sa présence. Elle est glaciale et glaçante. Quand il est là, l’air se gèle. Le vide semble acquérir une sorte de substance, fluide, mouvante, et quand cet ectoplasme transparent se déplace, on peut percevoir comme un glissement sur la peau, comme un léger courant d’air, une caresse, un frôlement.
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Comment puis-je savoir qu’il est là, ce fantôme, me direz-vous. Eh bien, je le sais. Je le sais parce que je le sais, tout d’abord – dans une certaine mesure, ces choses-là ne s’expliquent pas. Ensuite, je le sais parce que je sens sa présence. Elle est glaciale et glaçante. Quand il est là, l’air se gèle. Le vide semble acquérir une sorte de substance, fluide, mouvante, et quand cet ectoplasme transparent se déplace, on peut percevoir comme un glissement sur la peau, comme un léger courant d’air, une caresse, un frôlement.
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